Expulsion à Bagnolet, 178 rue Robespierre


Expulsion à Bagnolet, 178 rue Robespierre, 20 ménages sur le trottoir.

18 mois après l’expulsion en plein hiver des occupants du 92 rue Victor Hugo, en plein hiver et sous la neige, la Mairie de Bagnolet réitère et fait expulser le 22 juillet en plein été cette fois, les 20 ménages, qui vivaient 178 rue Robespierre, propriété également de la municipalité.

La vingtaine de ménages vivant dans les lieux sont à la rue. Depuis leur expulsion la police harcèle les sans toit, sur ordre du Préfet Lambert, et leur interdit de rester devant l’immeuble, autrement que sur des chaises ou debout, et intervient pour détruire toute installation.

Cet immeuble était squatté depuis 1995, et en 16 ans, la ville aurait eu le temps de reloger les squatters, comme cela se fait dans la plupart des municipalités …

Solidaires des expulsés, qui ne demandent qu’à vivre décemment, payer un loyer abordable, nous demandons l’ouverture de négociations, table ronde avec la Mairie de Bagnolet et la Préfecture pour :
-* Le relogement des expulsés, ceux du 62 rue Victor Hugo (qui sont dans des hôtels, et parfois sans logis)et de tout les personnes et familles expulsées.
-* L’hébergement décent et durable des expulsés /sans logis.
-* La régularisation des sans papiers expulsés.

Marche samedi 10 septembre, Rendez-vous à 14h devant le 178 rue Robespierre.
-* Manifestations à Paris tout les samedi en Juillet et août.

Situation dramatique et répression dans le 93 :

Une fois de plus, comme à la Courneuve, ou au square Boucicaut, l’obligation d’accueil inconditionnel de toute personnes à la rue (L 345-2 et suites du code de l’action sociale et de la famille) est bafouée par celui qui doit la mettre en œuvre, l’Etat.

C’est la même situation avec les expulsés de la barre Balzac (voir vidéo), à la Courneuve qui campent depuis des mois à la Courneuve, après que l’État ait suspendu les hébergement, et c’est ce qui risque d’arriver aux 300 habitants du squat 84 rue des Sorins à Montreuil, dont l’expulsion est annoncée courant Août selon la police. Ces derniers ont pourtant fait des travaux pour installer des sanitaires et sécuriser les lieux, suites aux conseils de la Mairie de Montreuil.

Deux poids, deux mesures: la répression s’abat sur les plus vulnérables, les pauvres, les sans abris, tandis que la police laisse des nervis à la solde d’un spéculateur véreux détruire à la masse et violenter des jeunes qui ont squatté une maison vide depuis des années à Montreuil, pour cause de spéculation….

Un plan d’urgence pour l’Ile de France :

Pourquoi Mr Apparu, au lieu de mentir et laisser dans la rue de plus en plus de personnes vulnérables, de familles avec enfants, d’handicapés, de salariés pauvres,… ne va t’il pas demander à ses amis et ceux qui sont si bien aidé par le Gouvernement de mettre des locaux, logements et bureaux vacants à disposition pour loger les sans abris ?

Pourquoi, les spéculateurs, les grande compagnies, les gros contribuables, les compagnies d’assurance, les grandes entreprises publiques et privées, les riches dictateurs, ou les administrations de l’État laissent des bureaux et des logement vacants ?

Nous exigeons un plan d’urgence de l’État afin de loger tout les sans abris et les DALO prioritaires et permettre à chacun et chacune de se loger dignement :
-* Arrêt des expulsions, application et respect par l’État de la loi DALO, de l’obligation d’accueil inconditionnel de toute personne sans abri avec rétablissement et augmentation des budgets de l’urgence.
-* Réquisition ou mise à disposition des biens vacants de grands propriétaires qui ont bénéficié des largesses des Gouvernements Fillon et Rafarin.
-* Baisse des loyers et des charges de 30%, taxation des profits tirés de la spéculation immobilière, réalisation massive de logements sociaux, arrêt des politiques de marchandisation des HLM, et d’encouragement à la spéculation et au logement cher.

Tous ensemble :
-* Marche pour l’application des lois et un plan d’urgence logement en Ile de France,
-** samedi 30 juillet 14h passerelle Léopold Senghor, métro Solférino (ligne 12), ou RER musée d’Orsay.