A Rouen et à Rosny sous bois (93) les sans abris occupent leur Centre d’Hébergement d’Urgence (CHU) et refusent la rue


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Arrêt immédiat de la mise à la rue des sans-logis
Respect du Droit à l’hébergement !

Rouen, un sursis de quelques jours au groupe scolaire Colette Yver, Rue Albert Dupuy : Depuis ce matin 7h30, au moment de la fermeture définitive de ce CHU, les 40 personnes accueillies (dont des familles avec enfants) ont refusé avec le soutien de militants,  de retourner à la rue.
Ils ont obtenu un sursis jusqu’à mardi 2 avril. Ils demandent leur relogement, et en attendant, la poursuite de leur hébergement, conformément aux articles L 345-2-2, et 345-2-3 du code de l’action sociale.

Rosny sous Bois (93) le conflit se durcit 99 Av du Général De Gaule : Les sans abris de ce CHU occupent le centre depuis 3 jours (27 mars au matin), et refusent de le quitter comme chaque matin à 8h .
Ils ont obtenu la promesse que le centre ne serait pas fermé avant la fin août, mais la direction et l’État refusent de le laisser ouvert 24H sur 24, notamment pour les personnes malades, celles qui travaillent la nuit, ou ceux qui en ont marre d’errer dans les transport en commun  toute la journée.
La Préfecture s’est refusée de discuter une adaptation des conditions d’hébergement, le directeur du centre a confisqué des banderoles. Ce matin il a appelé la police pour sortir les militants solidaires, et a enfermé les sans abris dans le centre !
Ceux ci le quitteront d’autant moins qu’ils risquent alors de ne plus être accepté le soir.

La loi dit que toute personne hébergée en urgence doit être accueillie jusqu’à une orientation vers une structure de stabilisation, de soin ou un relogement. Ils ne doivent donc pas remettre les sans abris à la rue tout les matins, les laissant dans le doute quant au renouvellement le soir.

Manifestation Lundi 1er Avril, à 14h Place du Palais Royal, contre la fermeture des CHU, pour l’application et le respect du Droit à l’hébergement, de la loi DALO, de la loi de réquisition, pour l’arrêt de toute les expulsions sans relogement, et la baisse immédiate des loyers !