Paris, 13 Avril- Marche de commémoration de l’incendie de l’hôtel Paris Opéra


incendie

Samedi 13 avril, à 15H rendez-vous devant l’hôtel, au 76 rue de Provence Paris 9e

Métro : Chaussée d’Antin ou La Fayette (lignes 7-8 et 9)

Marche depuis l’hôtel jusqu’au square de la Trinité, Paris 9ème

Recueillement devant la stèle érigée en mémoire des victimes

Droit Au Logement, comme chaque année ,participera activement à cette commémoration, organisée par l’association des victimes de l’incendie de l’hôtel Paris Opéra (AVIHPO), pour rappeler à la fois son engagement au coté des victimes depuis cette tragédie, et la nécessité de renforcer les Droits des personnes hébergées dans des hôtels, et/ou vivant dans des logements dangereux ou insalubres, ou des habitats de fortune.

D’une part, l’hébergement hôtelier, bien que coûteux et inadapté continue à être utilisé massivement par les pouvoirs publics, pour héberger, de plus en plus loin des centres villes, des familles et personnes sans-abri qui n’ont que les transports en commun pour se déplacer, emmener leurs enfants à l’école, ou faire les démarches administratives.

C’est la raison pour laquelle nous demandons :

– que toute démarche administrative constatant le non respect des normes incendie donne lieu non pas à un simple avertissement, mais un arrêté,

– que soit instauré comme cela se pratique en Grande Bretagne, l’obligation de reloger les hébergés dans un vrai logement, au delà de 6 à 8 semaines d’hôtel.

D’autre part, les droits des personnes victimes d’incendies, en grande majorité des ménages pauvres, est lié aux dispositions sur le péril, l’insalubrité et l’insécurité des locaux.

Or la législation contient de nombreuses lacunes, en ce qui concerne la protection des habitants : pas de délai de procédure, permettant ainsi au bailleur d’obtenir l’expulsion des locataire, pour échapper aux sanctions pénales et financières et à son obligation de relogement.

Ce flou, et la lenteur des procédures ne doivent rien au hasard, ni à l’encombrement des demandes, mais au simple fait que les pouvoirs publics doivent se substituer au bailleur lorsqu’il est défaillant, pour faire les travaux , et reloger les occupants … Ce sont les principales raisons pour lesquelles nous demandons le renforcement des procédures de lutte contre l’habitat indignes, des sanctions financières plus élevées, et l’instauration de délais rigoureux à chaque étape des procédures.

Un toit c’est un droit !