Hôtels : marre des expulsions et du ballotage, relogement !


Les habitants de l’hôtel Champs de mars et de l’hôtel Saint Ambroise s’installent sur le trottoir,  2 bis rue Alasseur Paris 15e, à 11h …

Menacées d’expulsion le 31 décembre, les familles sans logis de deux hôtels parisiens , hébergées à l’hôtel depuis des années, par la ville de Paris (Aide Sociale à l’Enfance), sont menacées d’expulsion d’ici la fin de l’année.
La plupart sont trimballées depuis des années d’hôtel en hôtel, et vivent dans des chambres exigües, en surpeuplement permanent.
Ces chambres coûtent en moyenne 2500 euros par mois, les familles (en moyenne 1000 € pour les famille et 1500 pour l’aide sociale à l’enfance)
Ces hôtels sont situés 2 bis rue Alasseur (Paris 15e, 5 rue de l’Asile Popincourt , Paris 11e
Les habitants d’autres hôtels parisiens apportent leur soutien, notamment ceux de de l’hôtel Villa Montmartre, qui avec l’hôtel du Champs de mars, les résidences hôtelières de la Plaine Saint Denis, et 11 autres hôtels appartiennent à un homme d’affaire qui s’enrichit grâce à la crise du logement et à l’inefficience  des politiques publiques d’hébergement.

Elles sont soutenues par le collectif des vieux demandeurs HLM de la capitale, qui attendent depuis 10 ans et + que la ville de Paris, les maires d’arrondissement, ou les bailleurs, leur attribue un logement social, tandis que des dizaine de milliers de chanceux ou de privilégiés leur sont passés devant .

Nous demandons à la Ville de Paris, un rendez vous immédiat, afin :

  • de mettre en place des solutions de relogement pour les familles de ces hôtels, notamment en logement temporaire, en attendant un HLM.
  • de reloger les famille du collectif des anciens demandeurs, et d’instaurer la justice dans l’attribution des HLM
  • de développer massivement l’intermédiation locative (Louer Solidaire et garanti), en nombre aujourd’hui très insuffisant, pour reloger rapidement les familles à l’hôtel, plutôt que d’enrichir des marchands de sommeil, y compris les chaînes hôtelières, et de précariser et appauvrir les familles parisiennes à la rue. “Louer solidaire” a été mis en place à Paris après une lutte de plusieurs mois, des mal logées du DAL en 2006.
  • de suspendre le projet de déléguer au 115 la gestion de l’hébergement hôtelier des familles avec enfants parisiennes à la rue, et d’assumer pleinement sa responsabilité de protection de l’enfance et de la famille, en sa qualité de département le plus riche de France.
  • de réaliser plus de logements très sociaux, sachant que plus de 70% des demandeurs HLM de la capitale y sont éligibles.