Mobilisons–nous à CANNES le 14 mars contre les fabriques de la spéculation et la crise du logement


 

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                                                           Contre le MIPIM et son monde

                                                                 Mobilisons–nous contre les fabriques de la spéculation et de la crise du logement 

                                                                                                            Tous.tes à CANNES le 14 mars 2023

 

Partout en Europe et dans le monde, la crise du logement frappe durement les classes populaires. Elle est le fruit amer de la spéculation immobilière et foncière alimentée par les politiques publiques, qui font monter artificiellement les prix du foncier, des logements et des loyers, fragilisant et chassant les habitant.es modestes de leurs quartiers, jetant les moins protégé.es dans la grande précarité des habitats de fortune, dans les bras des marchands de sommeil, aggravant la crise du logement et ses effets dramatiques : hausse du nombre de sans-abris, d’habitats de fortunes, d’expulsions, de locataires surexploités, …

 

Le MIPIM, marché international des professionnels de l’immobilier qui se tient à Cannes (France) tous les ans à la mi-mars depuis 1990 est un rouage essentiel de la surexploitation de ce besoin essentiel d’avoir un toit, un logement stable, décent, abordable, écologique.

 

Il réunit ce que compte ce petit milieu de 25 à 30 000 personnes qui décident sans même nous consulter, de changer nos villes, détruire nos quartiers, nos solidarités locales … nos vies, pour construire des bureaux, des logements de luxe ou à touristes pour faire de l’argent.

 

On y trouve :

Les collectivités publiques qui viennent vendre le foncier commun, c’est-à-dire notre foncier à tous.tes, sans même nous demander notre avis. Capitales, grandes villes, régions, États, élaborent en secret grands et petits projets d’urbanisme et se bousculent au MIPIM pour les vendre au secteur marchand, souvent pour réaliser des projets couteux, voire inutiles alimentant l’épuration sociale des quartiers populaires, au lieu de construire des logements pour le peuple.
les investisseurs, banques et groupes financiers et leur armada de conseillers, qui gèrent l’argent des riches toujours plus riches, mais aussi l’épargne ou les retraites, et qui cherchent des placements juteux. Ils financent ces opération d’urbanisme qui nous chassent . C’est de l’argent pour faire encore plus d’argent, pas pour construire des logements abordables, ni un monde meilleur …

Les promoteurs et sociétés de construction qui au détriment de la qualité et de la durabilité de la production, encouragent la sous-traitance en cascade, pour faire encore plus de profit au détriment et de la satisfaction du Droit à un logement pour touTEs…

Si le MIPIM est une fabrique mondiale de la spéculation à laquelle se mêle trop souvent corruption et blanchiment, les salons de l’immobilier en sont les grossistes voire les détaillants : Ils diffusent le même message, draguant les petits investisseurs, pour les pousser à se lancer dans la rente locative et l’exploitation d’autrui à partir de ce besoin humain fondamental.

Pour dénoncer et mettre en lumière les méfaits de ce salon de la prédation, la Coalition Européenne d’Action pour le Droit au Logement et à la Ville, réunissant les associations et collectifs d’action et de défense des habitant.es, dans de nombreux pays et de nombreuses ville d’Europe a décidé de s’inviter à nouveau dans ce concert du logement cher qui produit de la crise du logement et donc de la détresse humaine.

 

                                                                                                                       Le MIPIM se réunira en 2023 entre le 14 et le 17 mars.

                                                           Mettons les projecteurs sur leur action nuisible et nous ferons connaître nos résistances face aux bulldozers de la gentrification.

 

Montrons notre détermination à faire triompher   ceux et celles qui en sont privé.es ou qui le seront demain si l’on ne met pas un terme à ces fabriques de la misère !