Contre l’instauration d’un état d’urgence permanent ! Pour nos droits et nos libertés !
 – Manif. MARDI 18 juillet a 18h, Paris


Photos de Jean-Claude Saget: ici

 


 

 

Contre l’instauration d’un état d’urgence permanent !

Pour nos droits et nos libertés !

MANIFESTATION

MARDI 18 Juillet a 18h

fontaine Saint-Michel

 

A l’appel de (1ers signataires) : ACORT, AFD international, ADTF, ACDA, AFJD, AMF, ATMF, ATTAC, SFA-CGT, Campagne BDS France, CADTM France, CAPJPO-EuroPalestine, CNT, Collectif 3C, Collectif contre l’état d’urgence 5e-13e, CAC, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine, Collectif Ni guerres ni état de guerre, Collectif Vies Volées, Communistes libertaires de la CGT, Compagnie Jolie Môme, Coordination nationale Pas sans Nous, CRLDHT, DAL, Droits devant !!, Emancipation tendance intersyndicale, Fédération SUD Santé Sociaux, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Fondation Frantz Fanon, Front Social, FTCR, Justice&Libertés, LDH, Liberpensula Frakcio de SAT, MNCP, Montreuil Palestine, MRAP, Pride de nuit, PSM, Revue Inprecor, Sciences Citoyennes, Sortir du colonialisme, Syndicat de la Magistrature, SNJ-CGT, SAF, Sang pour Sans, SNPES-PJJ-FSU, Sortir du silence, Sud PTT, Survie, UJFP, Union syndicale de la psychiatrie, Union syndicale Solidaires…

Ainsi que AL, EELV, Ensemble !, NPA, PG, PIR…

 

Nous appelons également à manifester partout et nombreux le 10 septembre après-midi, car il y a urgence pour nos droits et nos libertés ! A Paris, RDV 15h – Père Lachaise – N’enterrez pas nos libertés !

L’état d’urgence, a été renouvelé jusqu’à fin novembre par le parlement. Or il a largement démontré son inefficacité contre les attentats et a été dévoyé contre les mouvements sociaux (loi travail, COP 21 …), contre les musulmans ou supposés l’être, contre les migrants et leurs soutiens, contre les habitants des quartiers populaires où les violences policière se multiplient en toute impunité. Jeunes et mineurs, sont l’objet d’une pénalisation à outrance, comme les militant.es visés aussi par des centaines d’interdictions de manifester. .

Au prétexte d’y mettre fin le gouvernement Macron présente un projet de loi répliquant dans la loi commune les principales mesures de l’état d’urgence. Il instaurerait ainsi un état d’urgence permanent :

Le Préfet pourra créer des périmètres de sécurité dans la rue, dont le périmètre et la durée seront à son libre arbitre. Il donnera lieu à des fouilles de véhicules, de bagages et à des palpations par la police municipale ou des vigiles.

Il permettrait par exemple d’interdire insidieusement, ou de limiter des manifestations en imposant que les organisateurs prennent en charge la sécurité de la manifestation. C’est une des raisons pour lesquelles beaucoup de compagnies de spectacle de rue ont mis la clef sous la porte en 2016, leurs financeurs ne souhaitant pas ou ne pouvant satisfaire à ces nouvelles obligations. Faudra t’il un jour payer pour manifester ? Ce nouveau quadrillage de l’espace public impose une limitation dangereuse de l’expression, culturelle, sociale et politique dans notre pays, et vise à bâillonner le mouvement social qui s’annonce contre la destruction de la protection sociale, des droits des salariés …

Il introduit dans la loi permanente les assignations à résidence, les perquisitions 24h sur 24, les perquisitions électroniques, les surveillances Hertziennes, à l’initiative de la police et du Préfet, parfois avec une validation préalable ( de principe) du juge ou du procureur de Paris.

Le contrôle aux frontières serait rétabli contre les migrants et renforcé autour des gares, les fermetures de certains lieux de culte seraient facilitées, le fichier des voyageurs serait pérennisé …

Il banaliserait la rupture avec l’état de droit et la séparation des pouvoirs et s’appliquera au delà de la lutte contre terrorisme, comme lors de l’état d’urgence. Il nous ferait entrer dans une ère autoritaire et toujours plus répressive, à l’approche de régressions sociales de grande ampleur et d’aggravation des inégalités.

Le projet de loi sera discuté le 18 et le 19 juillet au Sénat, puis en septembre à l’assemblée.

contact@nonetatdurgence.org – Page Facebook : « Contre l’état d’urgence permanent »