Cité de l’air, Athis-Mons: ENEDIS prive 5 familles d’électricité, dont des abonnés à jour !


COMMUNIQUE
Paris le 29 mars 2018


Ce matin, ENEDIS est venu couper l’énergie à 5 familles avec enfants, occupant des pavillon désaffectés appartenant à la DGAC (Administration de l’aviation civile sous tutelle du ministère de Mr HULOT), depuis environ 2 ans.

Les câbles raccordant les maisons au réseau électrique ont été démontés. Les familles qui occupent les pavillons vacants  (environ 150 personnes dont 70 enfants) se sont immédiatement mobilisées, et ont contraint ENEDIS à renoncer à poursuivre sur les autres pavillons. La police déjà sur les lieux et prévenue par ENEDIS, a interrogé brièvement un représentant des familles. ENEDIS est donc reparti .
Après la surprise et l’émotion il est apparu que 2 pavillons, sur les 5 déconnectés, étaient sous abonnement d’ENEDIS, au nom des occupants, munis d’un contrat en bonne et due forme et à jour de leurs facture !

Plusieurs questions se posent donc à l’issue de ce que l‘on peux appeler une tentative de coup de force, plutôt improvisée car la police, prévenue par ENEDIS, était sur les lieux.

  • Cette tentative vient à quelques jours de l’expiration du délai défini par le Tribunal administratif de Versailles, pour que la Mairie (LR) scolarise les enfants. Ce que celle-ci se refuse de faire.
  • Elle vient le jour de l’audience sur la demande d’expulsion concernant une partie des occupants.

Nous demandons à ENEDIS de rétablir immédiatement l’électricité dans les 5 pavillons “débranchés” du réseau. Et d’établir des contrats avec l’ensemble des habitants.

Nous demandons également à Mr HULOT de donner instructions à la DGAC de faire rétablir l’électricité.

Rappelons que la plupart des familles sont d’origine Syrienne, et sont en attente du statut de réfugiés. Elles auraient dû être hébergées, et prises intégralement en charge, ce qui n’a pas été le cas …

C’est pourquoi, compte tenu de l’insuffisance de place pour les sans abris et les réfugiés, compte tenu aussi des coûts élevés des hébergements hôteliers ou en CHRS, nous demandons que ces pavillons désaffectés soient mis à disposition par l’Etat à un organisme d’hébergement.