Violence policière contre les DALOs et le porte parole du DAL


Pour le troisième mois depuis septembre, les oubliés du DALO avec Droit Au Logement, avaient décidé de se rassembler pacifiquement  devant la Préfecture de région Ile de France (située 5 rue Leblanc, au RER C, Bd Victor, Paris 15e) pour exiger que l’État les reloge, en conformité avec la loi .
Une déclaration de manifestation avait été transmise à la Préfecture de police, sans que celle ci n’interdise l’initiative.
sortant du RER, les familles, essentiellement des femmes et des enfants, sont  bloquées aux portes,  encerclés, puis “encagés”, par une centaine de CRS équipés de boucliers, et sont poussées vers une place située à proximité de la Préfecture.

  • La présence de nombreux cars le long de la Préfecture, vers lesquels sont dirigés autoritairement les familles laisse penser qu’une interpellation est programmée.
  • A mi chemin, le porte parole du DAL JB Eyraud estimant que cet forme d’emprisonnement par des policiers lourdement équipés, et parfois brutaux,  est dangereux,  humiliant, qu’il constitue une atteinte à la liberté de manifester. Il décide de sortir de la “cage”. Il est alors rejeté brutalement à trois reprises, et jeté au sol. Il reçoit un coup de poing sur la mâchoire, ses lunettes et son sac sont projetés au sol. Il tente une troisième fois de briser la “cage”  et est cette fois attrapé par le cou et projeté au sol.
  • Trois mères de familles reçoivent des coups de bottes de la part de CRS.

Ces actes et ces pratiques policières, sont révélatrices du climat répressif actuel que nous vivons sur le terrain. Elles sont inacceptables.

Nous exigeons le respect des lois s’appliquant aux plus fragiles, et nous ne rencontrons que  violence et les humiliations policières,  les expulsions en hivers de centaines de personnes qui vont grossir le flot des sans abris, la répression à notre dame des lande, et la pire des violences,, celle de laisser des personnes vulnérables à la rue.

Nous consultons pour étudier les suites à donner à cette affaire, sachant que depuis la réforme de l’IGS par Sarkozy, toutes les plaintes du DAL ont été enterrées.

Assez !

 


Hasard de calendrier, le Comité de suivi DALO a remis le même jour son 3e rapport au Président de la République…. Pendant que les prioritaires DALOs sont traités comme du bétail.