contre les expulsions locatives : MARCHE VERS LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR JEUDI 7 JUILLET À 11H


                      Droit au Logement

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COMMUNIQUÉ – Paris le 4 juillet 2022

 

                              FIN DES ÉLECTIONS, DÉBUT DES EXPULSIONS !

                               Marche vers le Ministère de l’Intérieur

                   Jeudi 7 juillet à 11h – Place St Augustin/rue d’Astorg

 

                            Les expulsions frappent désormais des familles, des personnes âgées, handicapées, des DALOs 

 

Après 2019 année record des expulsions forcées, les 2 années de crise sanitaire qui ont suivi ont entrainé une baisse des expulsions. Beaucoup de locataires ont vu leur expulsion reportée jusqu’en 2022, après les élections. Par contre, la spéculation et les hausses de loyer, sur fond de baisse des APL, n’ont pas connu de pause … tandis que l’inflation pèse plus lourdement sur les locataires (hausse de 3,5% des loyers imposée par le Gouvernement, hausse des charges, baisse du reste à vivre…).

Depuis les élections, les expulsions forcées sont reparties : Familles avec enfants, personnes handicapées, personnes âgées et même les prioritaires DALOs (Droit Au Logement Opposable) pour lesquels l’État doit pourtant mettre en œuvre une solution de relogement.

Pas de quartiers ! Il faut expulser tout ces fauchés qui ont le culot de rester dans leur logement, l’épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête, la peur au ventre faute de solution, malgré les menaces récurrentes de faire appel à « la force armée » pour les jeter sur le trottoir, afin de les faire fuir de leur lieu de vie.

 

Pas de quartier ! d’autant plus que l’État doit indemniser les bailleurs, sur le budget du Ministère de l’Intérieur, lorsqu’il retarde « l’octroi du concours de la force », car seul le Préfet peut autoriser la police ou les gendarmes à mettre des pauvres gens sur le trottoir. L’enveloppe d’indemnisation est plafonnée depuis quelques années, poussant les Préfectures à expulser et dans le meilleur des cas à héberger au lieu de reloger car le 115 est saturé.

La dépense annuelle varie de 53 et 29 millions€, ce qui est peu au regard des 3,6 milliards d’euros dépensés pour des hébergements souvent sans lendemains et un dispositif engorgé.

 

30 000 expulsions forcées menacent cette année…Un drame social se profile. L’échec des politiques du logement est patent, tandis que les loyers sont en hausse et que le programme logement annoncé de Macron promet encore plus de crise.

 

Nous manifesterons jeudi jusqu’au Ministère de l’Intérieur, pour exiger l’arrêt des expulsions en l’absence d’un relogement stable, décent, abordable en logement social, par la réquisition de logements vacants, ou le maintien dans les lieux …

 

Nous appelons à la solidarité dans les quartiers populaires avec les personnes menacées d’expulsion, à nous unir pour mettre fin aux expulsions,

 

                                Un toit c’est un droit !