Créteil – Un bailleur expulse illégalement, vandalise le logement et séquestre les biens de sa locataire!


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Action flash : mercredi 17 avril à 13h30

RV Sortie métro “Créteil université” ligne 8, devant le 2 rue Maurice Déménitroux – CRETEIL

Relogement et justice pour cette famille !                                  

Création du délit « d’expulsion illégale » !                                      

Arrêt de toute expulsion sans relogement !

Les faits : Mme R. sa fille de 2 ans et son mari handicapé ont été expulsés de leur logement, illégalement, avant l’échéance des délais fixés par la justice, sans huissier, ni force publique, le lundi de Pâques, 1er Avril.

De retour dans la soirée, les locataires découvrent que la serrure a été changée, que le logement a été vidé. Elle se présente à la police qui refuse de prendre une plainte.

Depuis ils sont à la rue, hébergés à droite à gauche. Après contact avec DAL, elle obtient d’enregistrer une plainte le 8 avril. Le propriétaire est alors informé. Le 11 avril, un courrier est transmis par le DAL à la Préfecture du Val de Marne, demandant la réintégration. Sans suite à ce jour.

Elle découvre le 12 avril que le logement a été rendu inhabitable, cloisons et sanitaires abattus, des papiers et des affaires des locataires sont abandonnés dans les gravats – voir photos :

<https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151454390494947&set=a.10151454390479947.1073741827.209589844946&type=1&theater>

L’origine de cette expulsion : un impayé de loyer de 600 euros. Le bailleur, propriétaire de tout le bâtiment, va alors tout faire pour s’en débarrasser, signalant l’impayé, refusant le versement des loyers, le FSL, et prévenant immédiatement la CAF pour faire suspendre les allocations logement, de telle sorte à creuser la dette. Les services sociaux « oublient » de conseiller la famille de déposer une demande HLM et un DALO … un jugement d’expulsion est rendu en octobre 2012. Le commandement de quitter les lieux est délivré le 5 février. Le délai arrivait à terme le 4 avril. Le bailleur aurait alors du demander le concours de la force publique et attendre, après accord du préfet, que le commissaire exécute la décision.

Face à la violence et la cupidité de ce bailleur et de l’inaction des autorités, une action flash est programmée avec la famille expulsée, et avec le soutien du DAL, de mal logés et de personnes menacées d’expulsion, pour exiger qu’elle soit relogée, que ce bailleur soit poursuivi, que justice soit faite.

D’autre part, cette expulsion illégale n’est pas la première, et elles restent impunies, permettant ainsi aux bailleurs indélicats de se faire justice eux-mêmes. Si la France est un État de droit, elles doivent cesser.